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2024 - 2025
« À la suite du lancement hier de la tournée Vision énergie, qui fait office de consultation sur le futur plan de gestion intégrée des ressources énergétiques (PGIRE), les groupes signataires se déclarent insatisfaits quant au processus actuel.
Plutôt que de procéder d’abord à un débat démocratique, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) a choisi de lancer un processus de façon précipitée et sans cadre clair. Si l’objectif déclaré est l’élaboration du PGIRE, les questions abordées et le peu de temps alloué pour en débattre ne permettent ni de bien établir les contours d’un projet de société décarbonée et juste comme l’aurait permis un vrai débat démocratique, ni de fournir les informations précises nécessaires à la modélisation de l’avenir énergétique. »
« Plusieurs groupes environnementaux se rassemblent pour contester le projet de loi 93, Loi concernant notamment le transfert de propriété d’un immeuble de la Ville de Blainville, et demandent à ce qu’il soit abandonné immédiatement. Ils exigent ainsi qu’une commission d’enquête publique, menée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), sur la gestion et la production de déchets dangereux, ait lieu avant l’adoption d’un projet de loi et l’expansion du site de Stablex à Blainville afin qu’une stratégie claire soit mise en place pour la gestion de ces déchets aux impacts importants.
« L’acceptabilité sociale n’était pas au rendez-vous aux audiences publiques de 1980 ni à celles de 2023. Si le projet de loi 93 est adopté malgré l’opposition politique, municipale, citoyenne, écologiste et scientifique, la démocratie et l’intelligence collective seront dangereusement mises au rebut. » Chantal Levert, RQGE »
Mères au front, l’Action boréale et de nombreux cosignataires
« Essentiellement, la ministre veut confier le contrôle d’une grande part de la forêt publique québécoise à l’industrie forestière. La réforme qu’elle entend déposer dans les prochaines semaines entraînerait d’importants reculs environnementaux et sociaux. Hors de question de nous faire passer un sapin et d’assister en direct à L’erreur boréale 2. [...] Il est troublant de constater que le Forestier en chef lui-même a émis la recommandation de reléguer les aires protégées à ce qui est de toute façon le moins rentable pour l’industrie forestière, notamment les pentes fortes, les bandes riveraines et les tourbières, tandis que des zones de production intensives se retrouveraient, pour leur part, là où c’est le plus payant pour l’industrie, c’est-à-dire dans les derniers massifs de forêts matures où sont concentrés les écosystèmes parmi les plus riches en biodiversité. »
Martin Legault - L’auteur est coordonnateur pour le MARE (Mouvement d’action régional en environnement). Il cosigne cette lettre avec près d’une quarantaine d’organisations et de groupes citoyens.
« Quand un projet menace les milieux humides, les forêts, les réserves d’eau et une terre pouvant accroître l’autonomie alimentaire, sans réelles consultations publiques, il est du devoir des citoyennes et citoyens d’exiger de la transparence et une meilleure planification. C’est ce qu’a fait le groupe citoyen BEC (Boisés et écologie Châteauguay) en demandant courageusement au système de justice de se pencher sur le dossier de la terre à Faubert. »
« Les femmes, surtout les plus vulnérables, sont les premières touchées par les changements climatiques. Dans le monde, 80 % des personnes déplacées par des catastrophes climatiques sont des femmes Pourtant, elles sont souvent exclues des décisions concernant l’environnement. À la conférence sur le climat des Nations Unies en novembre 2024, seulement 24 % des personnes à la tête des délégations étaient des femmes. Nous exigeons une transition écologique féministe et inclusive. En cette journée internationale des droits des femmes, nous, les porte-paroles et cosignataires membres du Collectif 8 mars, souhaitons sensibiliser la population sur ces trois enjeux qui sont au cœur de la lutte féministe en cette année de Marche mondiale des femmes. »
« La Ligue des droits et libertés et 87 organisations de la société civile s’alarment des menaces que le projet de Loi sur l’intégration nationale (PL84) représente pour les droits humains de tous les Québécois-e-s, et en particulier pour les membres des groupes ethniques et racisés et les personnes issues de l’immigration. »
« 100 organisations et intervenant-e-s de la société civile rappellent que le contexte ne s’est jamais aussi mal prêté à des projets de transport d’énergies fossiles, une proposition qui est revenue dans l’actualité dans la foulée du conflit économique avec les États-Unis. Ils soulignent que la transition socioécologique est la voie à suivre, tant pour assurer la prospérité économique du Québec que pour lutter contre les changements climatiques. En conférence de presse, ils ont qualifié de « mirages » et de « bulle politique et médiatique » les récentes discussions proposant de relancer des projets liés au transport d’énergies fossiles sur le territoire québécois. »
Geneviève Paul - L’autrice est directrice générale du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE). Elle cosigne ce texte avec plus d’une trentaine d’organisations et groupes issus de milieux variés.
« Après avoir ignoré les appels à un débat public et structuré sur l’avenir énergétique du Québec, le gouvernement propose d’autoriser la réalisation de travaux préalables pour des projets à impacts élevés avant d’avoir complété l’examen des impacts qui comprend une consultation publique devant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (le BAPE). Cette proposition vient directement miner la crédibilité et l’intégrité de la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement et le processus décisionnel qui doit mener à l’autorisation ou au refus d’un projet. »
« Face à la multiplication des projets éoliens au Québec, des dizaines de comités citoyens ont vu le jour et s’allient aujourd’hui à plusieurs organisations et experts pour réclamer un changement de cap majeur dans le développement de la filière. « Nous réclamons un moratoire, et ce, jusqu’aux conclusions d’un BAPE générique*, ainsi qu’un vaste débat public sur le développement énergétique au Québec », explique Janie Vachon-Robillard du Regroupement vigilance énergie Québec (RVÉQ), qui rassemble les nouveaux « comités éoliens ». »
déclaration signée par 172 organisations et 165 personnalités publiques « La complicité et l’inaction du Canada et du Québec sont odieuses. Mobilisons-nous pour exiger des sanctions sévères contre Israël, pour un cessez-le-feu permanent à Gaza et la réalisation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination. Exigeons la fermeture du bureau du Québec à Tel-Aviv. Exigeons un véritable embargo sur tout matériel militaire, et la remise en question des relations diplomatiques et de l’accord de libre-échange Canada-Israël. Exigeons la fin des investissements dans les industries qui nourrissent le génocide et la colonisation en Palestine. »
Rodrigue Turgeon et Alexis Wawanoloath | Le premier est avocat et co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine; le second est membre de la nation W8banaki et avocat en droit des peuples autochtones. Ils cosignent ce texte au nom d’un groupe formé de plus de 225 personnes issues de plusieurs nations et communautés autochtones, de professeurs de plusieurs universités, d’experts indépendants dans le secteur minier, d’organismes environnementaux et de citoyens directement affectés par différents projets miniers au Québec et ailleurs sur le continent.
« Ces dernières semaines, par deux fois plutôt qu’une, le gouvernement du Québec a manqué un grand rendez-vous historique, soit celui de rendre son régime minier respectueux des droits des peuples autochtones. D’abord en rejetant des amendements à cet effet dans le projet de loi sur les mines adopté en toute hâte. Ensuite en portant en appel un jugement concluant à la violation de leurs droits dans le secteur minier. »
Geneviève Paul, directrice générale du CQDE, aux côtés de 80 organisations et individus issus des milieux environnemental, syndical, juridique, de défense des droits, universitaire, journalistique et citoyen
« Il est regrettable qu’il faille en arriver à une action en justice pour assurer que le gouvernement respecte une décision législative si essentielle, adoptée démocratiquement par l’Assemblée nationale. L’action du CQDE vise à corriger cette opacité, à mettre fin à une longue attente et à rappeler que l’accès efficace à l’information n’est pas un privilège, mais un droit. Nous appelons donc le gouvernement du Québec à prioriser la mise en œuvre de ce registre et à honorer son obligation envers la population. Parce qu’en environnement comme en démocratie, le droit de savoir est la première étape vers l’action. »
« Plusieurs acteurs clés du mouvement environnemental et social joignent leur voix pour témoigner de leur inquiétude suivant l’arrestation et la détention prolongée de trois activistes écologistes ainsi que face à la répression générale du mouvement. Les activistes de Last Generation Canada et du Collectif Antigone qui ont escaladé la structure du pont Jacques-Cartier le 22 octobre dernier ont été maintenus en détention pendant plusieurs jours après leur arrestation. En temps normal, les activistes pacifiques sont libérés après une brève détention avec une promesse de comparaître. »
Laurence Guénette - coordonnatrice, Ligue des droits et libertés; Chantal Levert - coordonnatrice, Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE); et plusieurs co-signataires
« Nous avons mis en commun nos expériences en défense des droits de la personne, pour la préservation des écosystèmes et d’un climat viable, contre l’impunité et les violences policières, pour l’éducation populaire et pour les droits des locataires… et avons tiré un constat commun : le droit à l’information traverse toutes nos luttes et il est dans un état pitoyable au Québec. Quel organisme public gagnerait le prix du pire cancre en matière d’accès à l’information ? Malheureusement la compétition est féroce et faute de pouvoir trancher, nous évoquons ici quelques exemples. »
« Le mouvement Pour la suite du monde, composé d’une cinquantaine de groupes, représentant plus de deux millions de personnes, lance un appel vibrant à toutes les Québécoises et tous les Québécois à participer aux manifestations dans toutes les régions du Québec afin de revendiquer un engagement clair du gouvernement du Québec face aux crises climatique, sociale et de perte de la biodiversité : il est temps d’agir ! Nous en avons ras-le-bol des mauvaises décisions gouvernementales parce que nous savons qu’ensemble, nous pouvons bâtir un Québec plus sécuritaire, plus écologique et plus juste. Des manifestations ont lieu aujourd’hui partout au Québec : Baie-Comeau, Drummondville, Gaspé, Joliette, Lebel-sur-Quévillon, Montréal, Nicolet, Québec, Rimouski, Rouyn-Noranda, Saguenay, Saint-Hyacinthe, Saint-Jérôme, Salaberry-de-Valleyfield, Shawinigan, Sherbrooke et Victoriaville. »
Lettre ouverte signée par le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA), le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ) et le Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE).
« Se mobiliser pour la justice socio-écologique signifie comprendre que le respect de l’environnement et la préservation des droits humains vont de pair. Cela signifie que les gouvernements (fédéral, provincial et municipal) sont responsables, en premier lieu, de la création d’une société tournée vers le bien-être collectif des générations actuelles et futures. Son engagement doit être envers nous et nos enfants, en remettant les citoyens et citoyennes au cœur des politiques publiques, et non envers la grande entreprise, en favorisant le profit à court terme et l’exploitation à grande échelle. »
« Dans les derniers mois, plutôt que de présenter sa stratégie caribou promise depuis 2016 et reportée un nombre incalculable de fois, le gouvernement du Québec a choisi de la renvoyer aux calendes grecques et de présenter uniquement deux projets pilotes, sans rien annoncer de substantiel pour protéger l’habitat des autres troupeaux. C’est à se demander si le gouvernement du Québec n’a pas élaboré une stratégie délibérée pour retarder l’action jusqu’à ce que les troupeaux de caribous qui gênent le plus l’industrie disparaissent. »
« Les organisations signataires invitent le gouvernement à retirer le projet de loi 69 pour plutôt lancer rapidement le débat de société qui devrait servir de socle au plan de gestion intégrée des ressources énergétiques qu’il s’est engagé à élaborer, et lui offrent leur collaboration pour que cet exercice démocratique, qui est d’ailleurs réclamé depuis près de deux ans, se réalise. C’est après cet exercice capital qu’un nouveau projet de loi sur l’énergie pourra véritablement être légitime et être discuté en commission parlementaire. »
« Une cinquantaine d’organisations critiquent sévèrement le gouvernement Legault, accusé de manquer de « vision » en environnement, mais aussi de prendre des décisions en matière de transition énergétique « derrière des portes closes ». Ils appellent d’ailleurs à manifester dans différentes villes du Québec le 27 septembre, cinq ans après la venue de Greta Thunberg à Montréal.
Dans un communiqué conjoint publié jeudi matin, les représentants des différentes organisations écologistes, syndicales et sociales déplorent « un dialogue difficile avec le gouvernement Legault et des avancées trop lentes et insuffisantes en matière de transition sociale et environnementale ». »
« Le rapport du BAPE était explicite : « la commission d’enquête est d’avis que l’initiateur n’a pas fait la démonstration que les solutions retenues pour la gestion des rejets miniers sont celles qui minimisent les impacts sur les milieux humides et hydriques […]. En conséquence, la commission recommande que le projet ne soit pas autorisé tel que présenté. » [...]
« Cette décision va totalement à l’encontre de l’intelligence collective qui s’est prononcée maintes fois par le biais des voix citoyennes, scientifiques, militantes et autochtones, elle ne dessert que l’industrie tout en détruisant la nature, c’est d’un déplorable aveuglement. » - Chantal Levert, RQGE »
« L’organisation Mères au front et le Comité action citoyenne — projet Northvolt pressent le gouvernement fédéral de réaliser une évaluation environnementale du projet de Northvolt, en mettant en avant les risques que représenterait le complexe industriel pour la biodiversité et pour la rivière Richelieu. Les deux regroupements ont déposé officiellement mardi leur demande d’évaluation environnementale [co-signée par plusieurs organisations et individus] du mégaprojet industriel directement au bureau montréalais du ministre canadien de l’Environnement, Steven Guilbeault. »
« Nous vivons une époque où les défis qui se dressent devant nous semblent insurmontables. La crise écologique menace notre environnement, les inégalités persistent, les conflits divisent nos sociétés et la pandémie nous a rappelé notre vulnérabilité commune.
[...] C’est dans ce contexte d’urgence qu’a été lancé, la semaine dernière, à Québec, le mouvement Pour la suite du monde. Celui-ci fédère une quarantaine d’organisations issues des milieux syndical, environnemental, de la santé, de l’économie sociale, communautaire, étudiant ainsi que des collectifs citoyens. »
« Représentant plus de deux millions de personnes, une quarantaine de groupes, y compris des organismes environnementaux, des centrales syndicales et des associations dans le domaine de la santé, ont manifesté devant l’Assemblée nationale mercredi pour demander au gouvernement Legault de les inclure dans un plan voué à la transition énergétique du Québec. « Pour la suite du monde » est un mouvement né d’un « sentiment généralisé [selon lequel] nous ne sommes pas écoutés », martèle Marie-Ève Leclerc, chargée de projet en mobilisation citoyenne chez Équiterre. »
« Depuis la fin avril, de nombreuses personnes, organisations communautaires, syndicats, chercheurs, chroniqueurs et représentants des médias lèvent des drapeaux rouges face aux menaces que représente le projet de loi no 57 (PL57) déposé le 10 avril par la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest. Cela inclut 329 organisations signataires de la déclaration « PL57 – Un recul pour les droits et libertés » lancée au début de mois de mai. [...] Avec le PL57, les citoyens risquent de voir leurs droits et libertés bafoués pour des actions politiques qui relèvent de la participation démocratique et de la contestation sociale. Il s’agit d’une menace réelle dans une société démocratique juste, inclusive et respectueuse des droits de la personne. »
2023 - 2024
Cet appel a été produit par la Coalition du Québec URGENCE Palestine et endossé par 149 organisations et 106 personnalités publiques
« Depuis plus de cinq mois, ce qu’Israël inflige à la population palestinienne de Gaza nous révolte et révolte une grande partie de la population québécoise : bombardements incessants, 31 341 personnes tuées, 7 000 disparues sous les décombres, 73 134 blessées, infrastructures civiles massivement détruites, ambulances, personnels de santé et journalistes ciblés; déplacements forcés de 85 % de la population; blocus plongeant toute la population dans des conditions d’insécurité alimentaire aigüe, voire de famine, et les privant d’eau potable, de médicaments et de carburant. »
Carole Dupuis, Bruno Detuncq, Andréanne Brazeau, Damon Matthews, Louise Hénault-Éthier et Denis Blaquière. Les auteurs sont respectivement porte-parole du Mouvement écocitoyen UNEplanète; membre du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec; analyste des politiques climatiques chez Équiterre; professeur en sciences du climat à l’Université Concordia; directrice du Centre Eau Terre Environnement, professeure associée à l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS); président du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets. Ils cosignent cette lettre avec un collectif d’organisations environnementales, de groupes citoyens et de scientifiques.
« Qu’en est-il, dans les faits ? Le GNR est-il réellement et invariablement « vert » ? Mérite-t-il de s’appeler « renouvelable » ? Le Québec pourra-t-il fournir chaque année la biomasse nécessaire pour produire 2,1 milliards de mètres cubes de GNR sans renoncer à des services écologiques indispensables ? »
Daniel Desroches, Alain M. Gaulin, Marie-Audrey Nadeau Fortin, Myriam Thériault, Chloé Tremblay Cloutier. Les auteurs sont respectivement cofondateur de l’initative citoyenne Les amis du boisé Neilson; membre du Mouvement d’action régional en environnement (MARE); chargée de projet Biodiversité et Forêt à Nature Québec; coordonnatrice générale de Mères au front; responsable du réseau Demain le Québec de la Fondation David Suzuki. Avec l’appui de 323 autres signataires, incluant 135 organisations et groupes citoyens, à travers 15 régions du Québec.
« Depuis des années, les dirigeants et dirigeantes politiques du monde entier participent à de grandes rencontres internationales et prennent des engagements qui se veulent rassurants, mais les actions ne suivent pas toujours. L’exemple de la COP15 sur la biodiversité, tenue à Montréal en décembre 2022, l’illustre bien. Un peu plus d’un an plus tard, nous attendons toujours les résultats concrets de ces engagements, notamment en matière d’accès à la nature, de protection des espèces menacées et vulnérables et d’appui au leadership autochtone. Force est de constater que le regretté Hubert Reeves avait vu juste lorsqu’il disait : « Seule la mobilisation citoyenne et associative incitera, pour ne pas dire contraindra, les élus à passer concrètement à l’action pour endiguer le saccage planétaire. » »
Rodrigue Turgeon et Alexis Wawanoloath. Le premier est avocat et coporte-parole de la Coalition Québec meilleure mine; le second est membre de la nation W8banaki et avocat en droit des peuples autochtones. Ils cosignent ce texte au nom d’un groupe formé de 100 personnes issues de plusieurs nations et communautés autochtones, on compte aussi des professeurs de plusieurs universités, des experts en évaluation d’impacts miniers, des organismes environnementaux et des citoyens directement affectés par différents projets miniers partout au Québec
« Nous partageons l’avis des Anishinabeg de Lac-Barrière que l’enregistrement par défaut de claims miniers en quelques minutes à peine sur Internet, au coût de quelques dizaines de dollars et sans consultation, contrevient directement à l’obligation du gouvernement de consulter les Autochtones avant toute décision susceptible de porter atteinte à leurs droits. »
« Douze groupes environnementaux ont publié un communiqué mercredi dans lequel ils demandent qu'une évaluation environnementale indépendante soit faite sur le site de la future usine de Northvolt à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand. Ces organisations déplorent que « des travaux d'abattage d'arbres et de remblaiement de milieux humides aient commencé », mardi, « sans que Québec ait tenu une véritable évaluation environnementale ». »
« Douze groupes environnementaux ont publié un communiqué mercredi dans lequel ils demandent qu’une évaluation environnementale indépendante soit faite sur le site de la future usine de Northvolt à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand. Ces organisations déplorent que « des travaux d’abattage d’arbres et de remblaiement de milieux humides aient commencé », mardi, « sans que Québec n’ait tenu une véritable évaluation environnementale ». »
Anaïs Houde, Jacinthe Villeneuve, Chantal Levert, Sandrine Giérula et Carole Dupuis. Les autrices sont respectivement co-porte parole pour Mobilisation 6600 Parc Nature MHM; le Comité Action Citoyenne Projet Northvolt; le RQGE; la CEVES; le Mouvement écocitoyen UNEplanète. Il s’agit d’une initiative citoyenne qui a l’appui de 14 groupes.
« Plusieurs questionnements légitimes se font pourtant entendre depuis plusieurs mois par de nombreux acteurs. Pourquoi un tel empressement pour entamer les travaux ? Pourquoi la population n’est-elle pas consultée ? On ignore totalement la mobilisation citoyenne et la pétition demandant une enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), qui a déjà récolté plus de 3 000 signatures. »
« Alors que Michael Sabia, PDG d’Hydro-Québec, comparaissait à l’Assemblée nationale pour présenter et défendre son plan, une vaste coalition de groupes citoyens, écologistes, syndicaux, communautaires, ainsi que des professionnels, spécialistes et personnalités publiques de divers horizons lançaient le Manifeste pour un avenir énergétique juste et viable qui soulève d’importantes questions. L’urgence climatique devient-elle un prétexte pour se lancer sans avoir un débat de société dans l’octroi de mégawatts à bas prix, mégawatts que nous n’avons pas, pour des projets qui semblent privilégier les rendements des entreprises multinationales au détriment des besoins de la société québécoise ? »
Deux mois après l’annonce du projet Northvolt et face à plusieurs questions sans réponses, des groupes militants accueillaient très chaleureusement le PDG de Northvolt au centre-ville de Montréal. Les groupes dénoncent le captialisme vert et prônent des investissements dans les transports publics plutôt que les voitures solos, même électriques.
« Un regroupement de plus de 20 organisations de la société civile accueille avec inquiétude le Plan d'action 2035 présenté la semaine dernière par le PDG d'Hydro-Québec, Michael Sabia, et demande au gouvernement Legault de cesser immédiatement tout octroi de nouveaux blocs d'énergie à des projets industriels jusqu'à ce que le Québec se soit doté d'une politique énergétique crédible, cohérente et soutenue par la population. Ces organisations environnementales et citoyennes écologistes estiment que le plan de développement massif des infrastructures énergétiques déposé par Hydro-Québec vise de toute évidence à répondre aux attentes du gouvernement, qui priorise l'industrie, en faisant fi des enjeux écologiques ainsi que des contraintes majeures de temps, de main d'œuvre et d'acceptabilité sociale qui rendent sa réalisation plus qu'incertaine. »
« Le gouvernement fédéral et le géant albertain de l’énergie Enbridge tentent d’exploiter un traité « dormant » et obsolète avec les États-Unis pour empêcher la fermeture de la canalisation 5, affirment des groupes de défense des droits de la personne et de l’environnement, dans de nouveaux documents judiciaires. Plusieurs d’entre eux visent directement un élément central de la défense de l’entreprise : un traité de 1977 entre le Canada et les États-Unis visant à empêcher les interruptions du flux de pétrole et de gaz entre les deux pays. Indépendamment des traités internationaux, les États-Unis sont obligés de défendre les droits des peuples autochtones, qui incluent l’autogestion de leurs ressources naturelles, affirme le Centre américain pour le droit international de l’environnement. »
André Bélanger et Roy Dupuis. Le premier est directeur général de la Fondation Rivières ; le second est cofondateur et porte-parole de cette même fondation. Ils cosignent cette lettre avec une vingtaine d’autres signataires.
« Nous sommes profondément inquiets d’apprendre qu’Hydro-Québec compte lancer des études préliminaires afin d’évaluer le potentiel hydroélectrique de la rivière du Petit Mécatina, sur la Côte-Nord, spécialement à la suite de la diffusion du documentaire Après la Romaine sur les ondes de Radio-Canada, qui met de l’avant le caractère exceptionnel de la rivière Magpie. Si ce projet se réalisait, 43 % des bassins versants de la Côte-Nord feraient l’objet d’un aménagement hydroélectrique et d’une modification de leur régime hydrologique. »
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