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Transition énergétique : des organisations en ont « ras le bol » des décisions hermétiques. Représentant plus de deux millions de personnes, une quarantaine de groupesont manifesté devant l’Assemblée nationale mercredi pour demander au gouvernement Legault de les inclure dans un plan voué à la transition énergétique du Québec. Pour la suite du monde
est un mouvement né d’un sentiment généralisé [selon lequel] nous ne sommes pas écoutés
.
Depuis la fin avril, de nombreuses personnes, organisations communautaires, syndicats, chercheurs, chroniqueurs et représentants des médias lèvent des drapeaux rouges face aux menaces que représente le projet de loi no 57 (PL57) déposé le 10 avril par la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest. Cela inclut 329 organisations signataires de la déclaration « PL57 – Un recul pour les droits et libertés » lancée au début de mois de mai. Provenant d’un peu partout au Québec, ces organisations oeuvrent dans des secteurs variés comme la santé, le logement, le handicap, l’éducation, les relations de travail, l’environnement, la défense collective des droits, etc.
La ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a déposé le 10 avril dernier le projet de loi 57 « visant à protéger les élus et favoriser l’exercice sans entraves de leurs fonctions». Les consultations ont eu lieu du 30 avril au 2 mai 2024, à peine trois semaines après le dépôt du projet de loi.
Bien que les intentions derrière le projet de loi soient louables, plusieurs articles posent des menaces sérieuses à la participation citoyenne, à l’action politique, à la liberté d’expression et au droit de manifester.
La nouvelle loi propose notamment des injonctions pour « tout geste ou propos qui entrave indûment l’exercice des fonctions [d’un député ou un élu municipal]» et des poursuites pénales (amendes) pour quiconque « cause du désordre de manière à troubler le déroulement de la séance » d’un conseil d’un organisme public, tel qu’un conseil municipal ou un conseil d’administration d’une société de transport. Les articles en question ne mentionnent ni le harcèlement, ni l’intimidation ou les menaces, qui sont pourtant les problèmes à régler.
Un vaste mouvement collectif !
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) est fièrement présente et active au sein de ce mouvement réunissant des organisations syndicales, environnementales, de santé, communautaires, étudiantes et des collectifs citoyens autour d’une vision démocratique de la transition environnementale et sociale. Rassemblant plus d’une quarantaine d’organisations, le mouvement représente plus de deux millions de personnes !
Une cinquantaine d’organisations critiquent sévèrement le gouvernement Legault, accusé de manquer de « vision » en environnement, mais aussi de prendre des décisions en matière de transition énergétique « derrière des portes closes ». Ils appellent d’ailleurs à manifester dans différentes villes du Québec le 27 septembre, cinq ans après la venue de Greta Thunberg à Montréal.
Dans un communiqué conjoint publié jeudi matin, les représentants des différentes organisations écologistes, syndicales et sociales déplorent « un dialogue difficile avec le gouvernement Legault et des avancées trop lentes et insuffisantes en matière de transition sociale et environnementale ».
Une cinquantaine d’organisations critiquent sévèrement le gouvernement Legault, accusé de manquer de « vision » en environnement, mais aussi de prendre des décisions en matière de transition énergétique « derrière des portes closes ». Ils appellent d’ailleurs à manifester dans différentes villes du Québec le 27 septembre, cinq ans après la venue de Greta Thunberg à Montréal.
Dans un communiqué conjoint publié jeudi matin, les représentants des différentes organisations écologistes, syndicales et sociales déplorent « un dialogue difficile avec le gouvernement Legault et des avancées trop lentes et insuffisantes en matière de transition sociale et environnementale ».
Depuis plus de cinq mois, ce qu’Israël inflige à la population palestinienne de Gaza nous révolte et révolte une grande partie de la population québécoise : bombardements incessants, 31 341 personnes tuées, 7 000 disparues sous les décombres, 73 134 blessées, infrastructures civiles massivement détruites, ambulances, personnels de santé et journalistes ciblés; déplacements forcés de 85 % de la population; blocus plongeant toute la population dans des conditions d’insécurité alimentaire aigüe, voire de famine, et les privant d’eau potable, de médicaments et de carburant. Cet appel a été produit par la Coalition du Québec URGENCE Palestine et endossé par 149 organisations et 106 personnalités publiques
Carole Dupuis, Bruno Detuncq, Andréanne Brazeau, Damon Matthews, Louise Hénault-Éthier et Denis Blaquière. Les auteurs sont respectivement porte-parole du Mouvement écocitoyen UNEplanète; membre du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec; analyste des politiques climatiques chez Équiterre; professeur en sciences du climat à l’Université Concordia; directrice du Centre Eau Terre Environnement, professeure associée à l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS); président du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets. Ils cosignent cette lettre avec un collectif d’organisations environnementales, de groupes citoyens et de scientifiques.
Depuis des années, les dirigeants et dirigeantes politiques du monde entier participent à de grandes rencontres internationales et prennent des engagements qui se veulent rassurants, mais les actions ne suivent pas toujours. L’exemple de la COP15 sur la biodiversité, tenue à Montréal en décembre 2022, l’illustre bien. Un peu plus d’un an plus tard, nous attendons toujours les résultats concrets de ces engagements, notamment en matière d’accès à la nature, de protection des espèces menacées et vulnérables et d’appui au leadership autochtone. Force est de constater que le regretté Hubert Reeves avait vu juste lorsqu’il disait : « Seule la mobilisation citoyenne et associative incitera, pour ne pas dire contraindra, les élus à passer concrètement à l’action pour endiguer le saccage planétaire. »
Rodrigue Turgeon et Alexis Wawanoloath. Le premier est avocat et coporte-parole de la Coalition Québec meilleure mine; le second est membre de la nation W8banaki et avocat en droit des peuples autochtones. Ils cosignent ce texte au nom d’un groupe formé de 100 personnes issues de plusieurs nations et communautés autochtones, on compte aussi des professeurs de plusieurs universités, des experts en évaluation d’impacts miniers, des organismes environnementaux et des citoyens directement affectés par différents projets miniers partout au Québec
Douze groupes environnementaux ont publié un communiqué mercredi dans lequel ils demandent qu’une évaluation environnementale indépendante soit faite sur le site de la future usine de Northvolt à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand. Ces organisations déplorent que des travaux d’abattage d’arbres et de remblaiement de milieux humides aient commencé
, mardi, sans que Québec ait tenu une véritable évaluation environnementale
.
Douze groupes environnementaux ont publié un communiqué mercredi dans lequel ils demandent qu’une évaluation environnementale indépendante soit faite sur le site de la future usine de Northvolt à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand. Ces organisations déplorent que «des travaux d’abattage d’arbres et de remblaiement de milieux humides aient commencé», mardi, «sans que Québec n’ait tenu une véritable évaluation environnementale».
Plusieurs questionnements légitimes se font pourtant entendre depuis plusieurs mois par de nombreux acteurs. Pourquoi un tel empressement pour entamer les travaux ? Pourquoi la population n’est-elle pas consultée ? On ignore totalement la mobilisation citoyenne et la pétition demandant une enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), qui a déjà récolté plus de 3000 signatures.
L’urgence climatique devient-elle un prétexte pour se lancer sans avoir un débat de société dans l’octroi de mégawatts à bas prix, mégawatts que nous n’avons pas, pour des projets qui semblent privilégier les rendements des entreprises multinationales au détriment des besoins de la société québécoise ? Devant l’urgence d’agir, les citoyens et citoyennes demandent mieux
Deux mois après l’annonce du projet Northvolt et face à plusieurs questions sans réponses, des groupes militants accueillaient très chaleureusement le PDG de Northvolt au centre-ville de Montréal. Les groupes dénoncent le captialisme vert et prônent des investissements dans les transports publics plutôt que les voitures solos, même électriques.
Un regroupement de plus de 20 organisations de la société civile accueille avec inquiétude le Plan d’action 2035 présenté la semaine dernière par le PDG d’Hydro-Québec, Michael Sabia, et demande au gouvernement Legault de cesser immédiatement tout octroi de nouveaux blocs d’énergie à des projets industriels jusqu’à ce que le Québec se soit doté d’une politique énergétique crédible, cohérente et soutenue par la population. Ces organisations environnementales et citoyennes écologistes estiment que le plan de développement massif des infrastructures énergétiques déposé par Hydro-Québec vise de toute évidence à répondre aux attentes du gouvernement, qui priorise l’industrie, en faisant fi des enjeux écologiques ainsi que des contraintes majeures de temps, de main d’œuvre et d’acceptabilité sociale qui rendent sa réalisation plus qu’incertaine.
Le gouvernement fédéral et le géant albertain de l’énergie Enbridge tentent d’exploiter un traité « dormant » et obsolète avec les États-Unis pour empêcher la fermeture de la canalisation 5, affirment des groupes de défense des droits de la personne et de l’environnement, dans de nouveaux documents judiciaires. Plusieurs d’entre eux visent directement un élément central de la défense de l’entreprise : un traité de 1977 entre le Canada et les États-Unis visant à empêcher les interruptions du flux de pétrole et de gaz entre les deux pays. Indépendamment des traités internationaux, les États-Unis sont obligés de défendre les droits des peuples autochtones, qui incluent l’autogestion de leurs ressources naturelles, affirme le Centre américain pour le droit international de l’environnement.
André Bélanger et Roy Dupuis. Le premier est directeur général de la Fondation Rivières ; le second est cofondateur et porte-parole de cette même fondation. Ils cosignent cette lettre avec une vingtaine d’autres signataires. Nous sommes profondément inquiets d’apprendre qu’Hydro-Québec compte lancer des études préliminaires afin d’évaluer le potentiel hydroélectrique de la rivière du Petit Mécatina, sur la Côte-Nord, spécialement à la suite de la diffusion du documentaire Après la Romaine sur les ondes de Radio-Canada, qui met de l’avant le caractère exceptionnel de la rivière Magpie. Si ce projet se réalisait, 43 % des bassins versants de la Côte-Nord feraient l’objet d’un aménagement hydroélectrique et d’une modification de leur régime hydrologique.
Transition énergétique : des organisations en ont « ras le bol » des décisions hermétiques. Représentant plus de deux millions de personnes, une quarantaine de groupesont manifesté devant l’Assemblée nationale mercredi pour demander au gouvernement Legault de les inclure dans un plan voué à la transition énergétique du Québec. Pour la suite du monde
est un mouvement né d’un sentiment généralisé [selon lequel] nous ne sommes pas écoutés
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Depuis la fin avril, de nombreuses personnes, organisations communautaires, syndicats, chercheurs, chroniqueurs et représentants des médias lèvent des drapeaux rouges face aux menaces que représente le projet de loi no 57 (PL57) déposé le 10 avril par la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest. Cela inclut 329 organisations signataires de la déclaration « PL57 – Un recul pour les droits et libertés » lancée au début de mois de mai. Provenant d’un peu partout au Québec, ces organisations oeuvrent dans des secteurs variés comme la santé, le logement, le handicap, l’éducation, les relations de travail, l’environnement, la défense collective des droits, etc.
Depuis plus de cinq mois, ce qu’Israël inflige à la population palestinienne de Gaza nous révolte et révolte une grande partie de la population québécoise : bombardements incessants, 31 341 personnes tuées, 7 000 disparues sous les décombres, 73 134 blessées, infrastructures civiles massivement détruites, ambulances, personnels de santé et journalistes ciblés; déplacements forcés de 85 % de la population; blocus plongeant toute la population dans des conditions d’insécurité alimentaire aigüe, voire de famine, et les privant d’eau potable, de médicaments et de carburant. Cet appel a été produit par la Coalition du Québec URGENCE Palestine et endossé par 149 organisations et 106 personnalités publiques
Carole Dupuis, Bruno Detuncq, Andréanne Brazeau, Damon Matthews, Louise Hénault-Éthier et Denis Blaquière. Les auteurs sont respectivement porte-parole du Mouvement écocitoyen UNEplanète; membre du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec; analyste des politiques climatiques chez Équiterre; professeur en sciences du climat à l’Université Concordia; directrice du Centre Eau Terre Environnement, professeure associée à l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS); président du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets. Ils cosignent cette lettre avec un collectif d’organisations environnementales, de groupes citoyens et de scientifiques.
Depuis des années, les dirigeants et dirigeantes politiques du monde entier participent à de grandes rencontres internationales et prennent des engagements qui se veulent rassurants, mais les actions ne suivent pas toujours. L’exemple de la COP15 sur la biodiversité, tenue à Montréal en décembre 2022, l’illustre bien. Un peu plus d’un an plus tard, nous attendons toujours les résultats concrets de ces engagements, notamment en matière d’accès à la nature, de protection des espèces menacées et vulnérables et d’appui au leadership autochtone. Force est de constater que le regretté Hubert Reeves avait vu juste lorsqu’il disait : « Seule la mobilisation citoyenne et associative incitera, pour ne pas dire contraindra, les élus à passer concrètement à l’action pour endiguer le saccage planétaire. »
Rodrigue Turgeon et Alexis Wawanoloath. Le premier est avocat et coporte-parole de la Coalition Québec meilleure mine; le second est membre de la nation W8banaki et avocat en droit des peuples autochtones. Ils cosignent ce texte au nom d’un groupe formé de 100 personnes issues de plusieurs nations et communautés autochtones, on compte aussi des professeurs de plusieurs universités, des experts en évaluation d’impacts miniers, des organismes environnementaux et des citoyens directement affectés par différents projets miniers partout au Québec
Douze groupes environnementaux ont publié un communiqué mercredi dans lequel ils demandent qu’une évaluation environnementale indépendante soit faite sur le site de la future usine de Northvolt à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand. Ces organisations déplorent que des travaux d’abattage d’arbres et de remblaiement de milieux humides aient commencé
, mardi, sans que Québec ait tenu une véritable évaluation environnementale
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Douze groupes environnementaux ont publié un communiqué mercredi dans lequel ils demandent qu’une évaluation environnementale indépendante soit faite sur le site de la future usine de Northvolt à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand. Ces organisations déplorent que «des travaux d’abattage d’arbres et de remblaiement de milieux humides aient commencé», mardi, «sans que Québec n’ait tenu une véritable évaluation environnementale».
Plusieurs questionnements légitimes se font pourtant entendre depuis plusieurs mois par de nombreux acteurs. Pourquoi un tel empressement pour entamer les travaux ? Pourquoi la population n’est-elle pas consultée ? On ignore totalement la mobilisation citoyenne et la pétition demandant une enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), qui a déjà récolté plus de 3000 signatures.
L’urgence climatique devient-elle un prétexte pour se lancer sans avoir un débat de société dans l’octroi de mégawatts à bas prix, mégawatts que nous n’avons pas, pour des projets qui semblent privilégier les rendements des entreprises multinationales au détriment des besoins de la société québécoise ? Devant l’urgence d’agir, les citoyens et citoyennes demandent mieux
Deux mois après l’annonce du projet Northvolt et face à plusieurs questions sans réponses, des groupes militants accueillaient très chaleureusement le PDG de Northvolt au centre-ville de Montréal. Les groupes dénoncent le captialisme vert et prônent des investissements dans les transports publics plutôt que les voitures solos, même électriques.
Un regroupement de plus de 20 organisations de la société civile accueille avec inquiétude le Plan d’action 2035 présenté la semaine dernière par le PDG d’Hydro-Québec, Michael Sabia, et demande au gouvernement Legault de cesser immédiatement tout octroi de nouveaux blocs d’énergie à des projets industriels jusqu’à ce que le Québec se soit doté d’une politique énergétique crédible, cohérente et soutenue par la population. Ces organisations environnementales et citoyennes écologistes estiment que le plan de développement massif des infrastructures énergétiques déposé par Hydro-Québec vise de toute évidence à répondre aux attentes du gouvernement, qui priorise l’industrie, en faisant fi des enjeux écologiques ainsi que des contraintes majeures de temps, de main d’œuvre et d’acceptabilité sociale qui rendent sa réalisation plus qu’incertaine.
Le gouvernement fédéral et le géant albertain de l’énergie Enbridge tentent d’exploiter un traité « dormant » et obsolète avec les États-Unis pour empêcher la fermeture de la canalisation 5, affirment des groupes de défense des droits de la personne et de l’environnement, dans de nouveaux documents judiciaires. Plusieurs d’entre eux visent directement un élément central de la défense de l’entreprise : un traité de 1977 entre le Canada et les États-Unis visant à empêcher les interruptions du flux de pétrole et de gaz entre les deux pays. Indépendamment des traités internationaux, les États-Unis sont obligés de défendre les droits des peuples autochtones, qui incluent l’autogestion de leurs ressources naturelles, affirme le Centre américain pour le droit international de l’environnement.
André Bélanger et Roy Dupuis. Le premier est directeur général de la Fondation Rivières ; le second est cofondateur et porte-parole de cette même fondation. Ils cosignent cette lettre avec une vingtaine d’autres signataires. Nous sommes profondément inquiets d’apprendre qu’Hydro-Québec compte lancer des études préliminaires afin d’évaluer le potentiel hydroélectrique de la rivière du Petit Mécatina, sur la Côte-Nord, spécialement à la suite de la diffusion du documentaire Après la Romaine sur les ondes de Radio-Canada, qui met de l’avant le caractère exceptionnel de la rivière Magpie. Si ce projet se réalisait, 43 % des bassins versants de la Côte-Nord feraient l’objet d’un aménagement hydroélectrique et d’une modification de leur régime hydrologique.
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